Adel Abdoul-Mahdi, membre du Conseil islamique suprême d'Irak (CISI), a renoncé à ses fonctions de vice-président, a annoncé lundi le chef de file de la formation chiite. "Nous devions présenter cette démission plus tôt, mais le président était à l'étranger, nous la lui avons donc soumise à son retour", a déclaré Ammar al Hakim, ajoutant que le chef de l'Etat ne l'avait pas encore acceptée. On ignore la raison de cette démission, mais certains membres de la classe politique accusent le Premier ministre chiite Nouri al Maliki, qui a formé en décembre un fragile gouvernement multiethnique, de ne pas avoir tenu ses promesses en matière de partage du pouvoir.
Des divisions affectent en outre les représentants de la majorité chiites, qui cohabitent avec ceux des communautés sunnite et kurde. Adel Abdoul-Mahdi est l'un des trois vice-présidents, un par communauté, dont la nomination a été approuvée ce mois-ci au Parlement. Sa démission devrait être sans conséquences pour la coalition au pouvoir, toujours soutenue de la plupart des mouvements chiites.