Le dossier iranien - "La minute de vérité approche", a martelé mardi Nicolas Sarkozy évoquant le dossier iranien, lors d'une conférence de presse à la fin du sommet de Washington sur la sécurité nucléaire.
Le chef de l'Etat souhaite même que des sanctions soient prises contre l'Iran à l'ONU "en avril ou mai, pas plus tard". La France est, avec les Etats-Unis, le principal promoteur d'une nouvelle série de sanctions contre le pays, accusé de vouloir se doter en secret de l'arme nucléaire.
Le sommet de Washington a été d'ailleurs été le théâtre d'une vaste offensive diplomatique américaine pour tenter de convaincre les membres réticents du Conseil de sécurité de l'ONU de rejoindre la position des Etats-Unis. A l'issue du sommet, Barack Obama s'est également engagé à faire en sorte que les sanctions que l'ONU soient "sévères", selon ses propres termes.
Le dossier Rafale - Lors de cette même conférence, Nicolas Sarkozy s'est dit également "confiant" dans la possibilité que le Brésil fasse le choix de l'avion de combat français Rafale pour son armée de l'air.
"Les choses progressent", a-t-il indiqué précisant s'être entretenu dans la matinée avec on homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva sur ce dossier. Le Rafale du constructeur français Dassault, qui n'a encore jamais été vendu à l'étranger, est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du Suédois Saab pour fournir 36 avions de combat au pays sud-américain, un contrat de plusieurs milliards de dollars.