L'association de lutte contre la corruption Anticor n'est pas recevable comme partie civile dans l'enquête sur un volet financier de l'attentat de Karachi, a décidé lundi la cour d'appel de Paris. Le juge Renaud van Ruymbeke, qui enquête sur d'éventuelles rétrocommissions liées à la vente de sous-marins au Pakistan en 1994, avait estimé en janvier qu'Anticor pouvait se constituer partie civile dans cette enquête, mais le parquet avait fait appel de cette décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a examiné cet appel au début du mois de juin à huis clos.
Anticor s'était constituée partie civile début décembre, estimant que "les révélations de ce dossier mettent en évidence l’importance structurelle de la corruption dans le fonctionnement de l’Etat et ce jusqu’à son plus haut niveau".