INTERVIEW E1 - Philippe Labro, journaliste, écrivain et auteur de On a tiré sur le président, assure qu'il y a toujours un "fantasme du complot" alors que l'Amérique commémore vendredi l'assassinat du président américain.
"Il n’y aucune preuve, aucun témoignage qui accrédite la thèse" que Lee Harvey Oswald "ait pu être influencée, manipulée", a-t-il affirmé vendredi sur Europe 1. "Pendant cinquante ans, on a revu, corrigé, reconstitué avec la micro-chimie, avec le numérique…Je suis désolé il y a un fantasme du complot", a-t-il affirmé.
Philippe Labro a croisé Oswald. "J’étais dans ce contexte de confusion extraordinaire de ces couloirs du commissariat de police de Dallas où il y a entre 300 et 400 journalistes, des policiers d’1m90 à cause de leur bottes de cow boy et leurs chapeaux. Ils encadrent un petit bonhomme menotté, le visage tuméfié. J’ai frôlé Oswald. J’ai entendu sa voix. J’ai pu regarder ses yeux. J’ai vu ce rictus qu’il avait au coin des lèvres. Il me donnait la sensation d’un animal de sang froid", a-t-il raconté vendredi sur Europe 1.