C'est le gouvernement de gauche radicale qui a proposé sa candidature. Le conservateur Prokopis Pavlopoulos a été élu président de la République grecque par le Parlement mercredi.
Un rôle honorifique. Européen convaincu, Prokopis Pavlopoulos avait pris ses distances avec les plans d'austérité imposés à la Grèce. Cet ancien ministre, âgé de 64 ans, a recueilli le minimum de 180 voix nécessaires sur les 300 députés grecs.
C'est Alexis Tsipras, Premier ministre de gauche radicale, qui a fait le choix de cet homme de droite centriste pour succéder à Carolos Papoulias, selon une tradition ancrée depuis une vingtaine d'année, garante d'unité nationale. Car en Grèce, le poste de président est essentiellement honorifique, mais il peut aussi être fédérateur dans un pays en crise.
Fin du processus électoral. Avec cette élection, la Grèce clôt un processus électoral entamé en décembre et qui s'était soldé par un échec à élire le chef de l'Etat lors d'un premier cycle de votes au parlement, entraînant des législatives anticipées remportées par la gauche Syriza.
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