La mise en scène était soignée. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a réclamé jeudi soir devant l’Assemblée générale des Nations unies l’établissement d’une "ligne rouge claire" pour empêcher l’Iran de se doter d’une bombe atomique. Pour appuyer son propos, il n’a pas hésité à brandir une pancarte représentant une bombe à la mèche déjà enflammée, assurant que l’Iran en est à l’heure actuelle à 70% d’enrichissement de son uranium. Armé d’un feutre, il a lui-même tracé la fameuse ligne rouge sur le dessin, au niveau du seuil des 90%.