DANS LES ARCHIVES. C'était en 1998. La présidence américaine était ébranlée par l'affaire Lewinsky, ce scandale sexuel qui a failli coûter son poste au démocrate Bill Clinton. A l'époque, la Première dame, Hillary Clinton, lui était stoïquement restée fidèle. On en sait désormais un peu plus sur la façon dont la future chef de la diplomatie américaine a vécu cette période, grâce à des compte-rendus de conversations entre elle et sa confidente, publiés par le site conservateur Washington Free Beacon.
Monica, une "timbrée narcissique". Hillary Clinton était "perplexe et en colère" contre le monde politique de Washington, confuse face à ceux qui cherchaient à "détruire" l'administration de Bill Clinton, et furieuse que son mari ait "gâché" le début de son premier mandat (1993-1997). Diane Blair, professeur de sciences politique décédée en 2000 et confidente de la Première dame, la cite traitant Monica Lewinsky, la célèbre stagiaire de la Maison-Blanche de "timbrée narcissique".
Un "énorme écart de conduite". Elle ne manque pas non plus de condamner "l'énorme écart de conduite personnelle" de son mari. Tout en estimant que les attaques continues dont sa présidence faisait alors l'objet explique en partie cet écart. Et au final, Hillary Clinton a décidé de ne pas se séparer de Bill Clinton, son "meilleur ami" depuis plus de 20 ans, dont elle admirait l'immense succès en politique.
Les républicains prêts à ressortir les dossiers. En ressortant ces archives, les conservateurs espèrent dépeindre l'image d'une femme parfois "impitoyable" et aimeraient la déstabiliser en ressortant les dossiers des années 1990. Reince Priebus, le président du comité national républicain, l'a d'ailleurs promis : si Hillary Clinton devait remporter les primaires démocrates pour 2016, "tout sera sur la table". "Nous aurons des tonnes" d'informations anti-Clinton, a-t-il juré.
EN IMAGES - Hillary Clinton star du web
RÉVÉLATIONS- Mimi Alford, la "Monica Lewinsky" de JFK
EN AVANCE - Les républicains lancent (déjà) l'offensive anti-Clinton