Jose Manuel Barroso a implicitement critiqué l'Italie mercredi pour se préoccuper surtout de l'afflux d'immigrants clandestins et de réfugiés vers ses côtes à propos de la Libye et moins du respect des droits de l'Homme dans le pays. "Cette question de la migration ou de la migration illégale, ou même des réfugiés parfois, est utilisée comme un moyen de ne pas soutenir la démocratie et je ne suis pas d'accord avec cela", a déclaré le président de la Commission européenne à l'issue d'une rencontre avec la Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay.
"Nous savons à quoi nous attendre si le système au pouvoir en Libye tombe: une vague inhabituelle de 200.000 à 300.000 immigrés. Soit dix fois le phénomène des réfugiés albanais que nous avons connu dans les années 1990", a déclaré mercredi le ministre italien des Affaires étrangères."Ce sont des estimations basses. Ce serait un exode biblique."