Depuis le mois de janvier, Monaco a l’esprit à la fête. Si l’attention des médias s’est focalisée sur le mariage du Prince William avec Kate Middleton, les habitants du Rocher, eux, observent au jour le jour la métamorphose de la principauté.
Le Palais se refait une beauté
En vue du mariage du Prince Albert II et de sa fiancée Charlène Wittstock, Monaco s’est en effet transformée en un chantier géant. Pour accueillir la nouvelle princesse, la principauté s’est lancée dans un grand nettoyage des murs et des fenêtres du Palais, ce qui n’a jamais été fait. Un mélange d’eau et de poudre est ainsi propulsé à basse pression, pour éliminer les impuretés qui pourraient gâcher la vue, et, par extension, la fête princière.
Une telle entreprise n’est pas une mince affaire, comme en témoigne sur Europe 1Carlos Gonzalez, qui dirige l’équipe chargée de ce nettoyage inédit. "Le but du jeu est de décaper sans esquinter le support", développe l’entrepreneur. "On est en plus dans la partie la plus critique du Palais, là où il y a les bureaux du Prince, la salle d’audience", détaille-t-il aussi. Et de confier : "forcément, ça met la pression".
Un mariage "sobre, mais sympathique"
Le pavoisement, lui, a été aussi minutieusement travaillé. Des milliers de drapeaux seront ainsi fabriqués par Macap, une petite entreprise familiale basée à Cuers, dans le Var. Son directeur, Laurent Dricart, a dessiné quelque chose de très simple, avec "une couronne en partie supérieure, marquée ‘mariage princier, Monaco, juillet 2011'".
Selon lui, son logo "représente bien l’esprit" du mariage, à mille lieues des paillettes des noces britanniques. "Ce sera plus tranquille, un mariage de chef d’Etat, sobre, mais sympathique", argumente le directeur.
Le nombre de personnes invitées à la cérémonie religieuse, qui se tiendra en la cathédrale Saint-Nicolas, laisse en effet entrevoir un mariage relativement "sage". Alors que William et Kate avaient envoyé 1.900 faire-part, Albert et Charlène ne comptent que sur la présence de 800 convives.