Le père d'Anders Behring Breivik, inculpé pour la double attaque qui a fait plus de 90 morts en Norvège, a dit lundi avoir "honte" de son fils. Jenz Breivik, un retraité qui vit depuis un an à Cournanel, un village de 503 habitants proche de Limoux, a accordé une interview à une journaliste de la télévision norvégienne dont il a fait sa porte-parole dans l'espoir de voir partir la quinzaine de journalistes qui entouraient sa maison depuis dimanche.
"Il est très, très triste, il est toujours dans un état de choc et il ne retournera jamais en Norvège", a-t-il dit selon la journaliste qui sortait de la maison. "Il a honte de son fils. Il n'avait pas beaucoup de contacts avec lui. Ils se sont séparés quand le garçon avait 15 ans, le garçon disait qu'il voulait aller aux Etats-Unis et qu'il ne voulait pas avoir de contact avec son père. Mais même avant cela il n'avaient pas beaucoup de contacts", a-t-elle ajouté.
Jenz Breivik, un ancien diplomate qui a été en poste dans plusieurs capitales européennes, dont Paris, s'exprimait dans la maison qu'il habite avec sa seconde femme, Wanda, mais a refusé de montrer son visage de face devant la caméra norvégienne.