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Otan-Russie, l’entente cordiale

Europe1 .fr avec agences - Mis à jour le . 1 min
Dmitri Medvedev, Barack Obama et Nicolas Sarkozy illustrent le réchauffement des relations entre l'Otan et la Russie.
Dmitri Medvedev, Barack Obama et Nicolas Sarkozy illustrent le réchauffement des relations entre l'Otan et la Russie. © REUTERS

Au sommet de Lisbonne, les deux parties ont fait assaut d’amabilités. La tension semble révolue.

Le sommet de l’Otan de Lisbonne restera comme celui du réchauffement des relations entre l’Alliance atlantique et la Russie. Au moins jusqu’à la prochaine crise. La dernière datait d’août 2008, avec la guerre russo-géorgienne, qui avait fait resurgir des tensions dignes de la guerre froide. Samedi, Moscou a accepté de collaborer avec l’Otan sur plusieurs sujets, comme l’Iran, l’Afghanistan ou le bouclier antimissile. .

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"Une période très difficile de tension est révolue", a déclaré Dmitri Medvedev, le président russe, en se félicitant de "l'atmosphère très constructive du sommet" avec ses 28 homologues de l'Otan, le premier depuis plus de deux ans. L'Otan et la Russie ne constituent pas "une menace l'une pour l'autre", a lancé de son côté le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.

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Appel à la ratification de Start

 

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Sur le bouclier antimissiles, les deux parties ont confirmé l’accord trouvé la veille . "Nous avons des projets ambitieux, nous allons travailler tous azimuts y compris sur la défense antimissile européenne", a déclaré Dimitri Medvedev. Par ailleurs, Moscou a accepté le principe de nouvelles sanctions contre l’Iran, et le transit d'équipements vers l'Afghanistan via le territoire russe.

 

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Enfin, Dmitri Medvedev et Barack Obama ont encouragé les sénateurs américains à ratifier l’accord Start sur le désarmement nucléaire. Le président américain en assurant avoir obtenu de ses alliés un large soutien, son homologue russe en appelant le Sénat américain à faire preuve de "responsabilité". "La vérité, c'est que les Russes ont été très coopératifs cette année", a résumé Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense.

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