L’INFO. On ne sait pas s’il a fait preuve de charité chrétienne dans l’exercice de cette fonction un peu particulière. Le pape François a révélé mercredi qu’il avait été videur de boîte de nuit dans sa jeunesse, selon L’Osservatore Romano. Une profession qui ne fait pas tache dans le CV du souverain pontife, dont la vie a été bien remplie avant son entrée dans les ordres.
"Ça ne va pas être possible". C’est au cours d’une visite dans une église du nord-est de Rome que le pape a lâché cette confession devant des croyants. L’ancien archevêque de Buenos Aires a indiqué qu’il avait officié comme videur de boîte de nuit quand il était étudiant. L’information a fait les délices des internautes, qui s’en sont donnés à cœur joie sur Twitter.
Désolé les voies du seigneurs sont impénétrables RT@thomas_bronnec Le pape François était videur en boîte de nuit http://t.co/L7zrOKivF3 …— Vincent Rozeron (@Vincent_Rz) December 4, 2013
Le New York Magazine s’est même amusé à écrire un dialogue imaginaire entre le pape et son employeur, dans lequel le souverain pontife se fait licencier car il laisse entrer tout le monde dans la boîte de nuit.
Il a aussi été balayeur et cobaye. Avec cette nouvelle révélation, le pape François étoffe un CV atypique, qui tranche avec celui de son prédécesseur, rappelle Le Point. Car dans sa jeunesse, Jorge Mario Bergoglio a aussi été balayeur et même cobaye pour des produits pharmaceutiques. Ce grand fan de l’équipe de football de San Lorenzo, le club de Buenos Aires, a aussi vécu une histoire d’amour dans sa jeunesse, avant d’avoir sa "vocation religieuse".
Le pape le plus "cool" de l’histoire ?L’émission Today, sur NBC, se demande même si le pape François ne serait pas tout simplement "le plus cool de l’histoire". Une chose est sûre, il existe bien un "effet François". D’après la compagnie Global Language Monitor, qui mesure les termes revenant le plus souvent sur le net, le pape serait la personnalité la plus populaire sur le Web, écrivait Le Monde à la mi-novembre. Et à en croire une étude du Centre d’études sur les nouvelles religions (Cesnur), publiée le 10 novembre, c'est même beaucoup plus sérieux : les prêtres catholiques italiens observent un véritable retour des fidèles à la messe depuis l’élection du pape François.