La police de New York ne dispose d'aucun élément lui permettant d'ouvrir une enquête sur les soupçons selon lesquels des journaux de Rupert Murdoch ont tenté de pirater les messageries téléphoniques de victimes des attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis, a-t-on appris lundi de sources policières.
En Grande-Bretagne, le Daily Mirror a rapporté la semaine dernière que des journalistes de News of the World avaient tenté d'embaucher un ancien policier new-yorkais pour pirater ces messageries.
Des responsables américains doutent cependant que des éléments viennent un jour confirmer ces soupçons. "Mon sentiment, c'est qu'il n'y a rien", a dit un responsable proche de la police de New York. Deux autres responsables s'exprimant également sous le couvert de l'anonymat ont dit qu'aucune preuve accréditant cette thèse n'avait été découverte jusqu'à présent.