Nicolas Sarkozy a annoncé lundi la création d’un Institut international de l'énergie nucléaire. Une nouvelle organisation dans un domaine, sensible, où les structures sont déjà nombreuses. Au risque de se superposer et s’entrechoquer ? Voici quelques-uns de ces organismes qui misent tous sur la coopération.
L’AIEA pour Agence internationale de l’énergie atomique - créée en 1957. Cette organisation dépend directement du Conseil de sécurité des Nations unies, où la France siège. Son rôle ? "Etre le centre du monde en matière de coopération dans le domaine nucléaire". L’AIEA dit travailler "pour des usages sûrs, sans danger et pacifique de la technologie nucléaire et de contribuer à la paix et à la sécurité internationale ainsi que qu’au développement sociale, économique et environnemental".
L’AEN pour Agence pour l’énergie nucléaire - créée en 1958. Cette agence, basée à Paris, dépend de l’OCDE mais ne compte que 28 pays membres. Son rôle est "d'aider ses pays membres à maintenir et à approfondir, par l'intermédiaire de la coopération internationale, les bases scientifiques, technologiques et juridiques indispensables à une utilisation sûre, respectueuse de l'environnement et économique de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".
Euratom ou CEEA pour Communauté européenne de l’énergie atomique - créée en 1957. Cette institution européenne a pour objectif de mettre en commun "la connaissance, les infrastructures et le financement de l’énergie nucléaire".
L’AFNI pour Agence France nucléaire international - créée en mai 2008. Le rôle de cette agence créée par le gouvernement français il y a moins de deux ans ? Apporter "l'expertise française aux États étrangers qui souhaitent préparer leur environnement institutionnel, humain et technique à la mise en place d'une filière nucléaire civile". Philippe Pallier, son directeur, cite le Maroc, l’Algérie, la Lybie, les Emirats arabes unies ou encore le Vietnam comme partenaires privilégiés.