Bachar al Assad, qui doit faire face depuis deux semaines à une vague de contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a onze ans, a dénoncé mercredi devant le Parlement de Damas une "conspiration" contre son pays. S'adressant à la nation, le président syrien a accusé une "minorité" de tenter de semer le chaos à Deraa mais a affirmé que la population de cette ville du sud du pays, où des affrontements sanglants se sont déroulés, parviendrait à venir à bout des fauteurs de troubles. Il a ajouté que les récents événements avaient prouvé l'unité de la Syrie et a souligné que son gouvernement n'était pas hostile aux réformes.