Le président syrien, Bachar al Assad, a accepté mardi la démission de son gouvernement mais a reconduit le Premier ministre sortant, Nadji Otari, au poste de chef du gouvernement par intérim, annoncent les médias officiels syriens.
Le nouveau gouvernement, dont la composition devrait être connue d’ici la fin de la semaine, aura pour tâche de mener à bien le programme de réformes que Bachar al-Assad doit présenter mercredi au Parlement. La Syrie est en effet régie par un système présidentiel et le gouvernement applique les directives voulues par le chef de l'Etat.
Quelles réformes ?
Parmi ces réformes, doivent figurer l’abrogation de l’état d’urgence, la libéralisation de la presse et l’instauration du pluralisme politique, réclamées en priorité par le mouvement de contestation syrien.
La contestation, qui a éclaté initialement à Deraa, ville proche de la frontière jordanienne, s’est propagée à d’autres parties du pays, posant à Assad, son plus sérieux défi politique depuis son accession au pouvoir, en 2000.