Les éléments disponibles relatifs à l'attaque au gaz neurotoxique du 21 août dernier près de Damas suggèrent fortement que cette opération est le fait des forces gouvernementales syriennes, déclare Human Rights Watch mardi après avoir mené sa propre enquête
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Dans un rapport publié à New York, l'association de défense des droits de l'homme explique être parvenue à cette conclusion après avoir analysé le récit de témoins, des restes des armes utilisées et le dossier médical des victimes. Selon les services de renseignements américains, cette attaque sur le secteur de la Ghouta près de Damas a fait plus de 1.400 morts dont de nombreux enfants.
"Les éléments concernant le type de roquettes et de lanceurs utilisés lors de ces attaques suggèrent fortement qu'il s'agit de catégories d'armes connues et classées comme étant uniquement détenues et utilisées par les forces armées gouvernementales syriennes", écrit HRW. "Human Rights Watch et les experts en armement qui suivent l'utilisation des armes en Syrie n'ont pas classé les forces de l'opposition comme étant en possession des roquettes de 140mm et de 330mm utlisés dans l'attaque, ou des lanceurs avec lesquels ils sont associés", ajoute l'ONG.
"Human Rights Watch a également enquêté sur la possibilté que les forces d'opposition elles-mêmes puissent être responsables des attaques du 21 août. Elle a conclu que ces accusations sont dénuées de crédibilité et de cohérence, compte tenu des éléments relevés sur place", dit encore l'organisation.