D'un ancien général putschiste à un ex-roi des salons de massages, les élections thaïlandaises du 3 juillet attirent leur lot de candidats hauts en couleur et controversés, qui cherchent à exister entre deux grands partis qui vont se partager l'assemblée.
Sur la plupart des affiches électorales en ordre de bataille dans les rues de Bangkok s'étalent des candidats policés, figés, parfois soporifiques, en uniforme, costume-cravate ou tailleur. Mais d'autres sont plus surprenants. L'un serre un panda dans ses bras, un autre affiche des yeux exorbités de colère, un troisième a la tête d'un buffle.