Manuel Valls n’a pas perdu de temps : après avoir annoncé sa candidature à la mairie de Barcelone mardi, l’ancien Premier ministre a immédiatement enfilé ses nouveaux habits d’homme politique espagnol. Il a commencé sa campagne par une tournée des médias locaux. Et c’est donc un homme politique catalan comme un autre qui s'est (presque) exprimé jeudi matin sur Rac1, la radio la plus écoutée de Catalogne.
"Il a démontré que c’est un bon candidat". Manuel Valls a été interrogé sur des sujets locaux : le défi indépendantiste, la sécurité à Barcelone, le logement ou la pauvreté. "La crise économique a mis des gens dans une situation très difficile. Près de 20% des Barcelonais sont pauvres", explique l’ancien Premier ministre français au micro. Et à l’issue de la matinale, le journaliste qui l’an interrogé estime qu’il avait été convaincant. "Aujourd'hui, l'équipe de campagne de Manuel Valls a de quoi être très satisfaite, parce qu'il a démontré que c'est un bon candidat", assure Jordi Basté.
"Pari impossible ? J’aime ça. Des difficultés ? Et alors !". Au milieu d’un agenda médiatique chargé, Manuel Valls a eu le temps vendredi matin de donner son premier cours dans une école de commerce de Barcelone. Et il le dit : cette nouvelle vie est un défi passionnant.
"C’est un choix de vie et je l’assume. Pari impossible ? J’aime ça. Des difficultés ? Et alors ! Si c’était facile, peut-être que je ne serais pas là", assure-t-il. "C'est en train de faire bouger le paysage politique. C’est ça qui est incroyable", se félicite Manuel Valls.
À la Coupe du monde, il soutiendra l’Espagne. Et preuve qu’il ne compte pas revenir dans l’Hexagone : pour la prochaine Coupe du monde, en cas de finale France-Espagne, il soutiendra l’Espagne, a-t-il assuré. Cela dit, il n’en a pas encore tout à fait fini avec la France et… ses médias. Dimanche soir, il sera ainsi au 20 Heures de France 2.