Ce mardi après-midi, près de 240 personnes se sont rassemblées place du Trocadéro à Paris, des rubans rouges sur la bouche, des pancartes avec le nom, la photo et l'âge de chacun des otages détenus par le Hamas. Avec cet événement, ils voulaient appeler à la libération des otages enlevés en Israël, il y a un mois jour pour jour.
En Israël aussi, des rassemblements ont été organisés ce mardi à la mémoire des 1400 victimes du Hamas, mais aussi pour les otages. Leurs familles se sont notamment réunies devant le mur des Lamentations à Jérusalem pour une cérémonie.
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Des centaines de personnes rassemblées
Au pied du mur, de très nombreuses personnes ont continué d'affluer. Des proches de disparus se sont exprimés depuis une estrade et des anonymes sont venus prier dans ce lieu sacré. S'en remettre à Dieu, c'est ce que compte faire Sarah, petite fille d'un ancien rabbin de Tours, en Indre-et-Loire.
"Je suis venue aujourd'hui (mardi) pour être cœur à cœur avec mes frères et sœurs. On a dit plein de bénédictions pour que Dieu les ramène, que Dieu les protège et que tous ceux qui habitent dans le Sud puissent rentrer à la maison", a-t-elle assuré.
"Tout faire pour ramener nos otages sains et saufs"
Partout dans le pays, les murs des villes sont placardés de ses 240 portraits d'otages. Esther redoute une chose, que le temps passe et qu'à force, ils soient oubliés. "Nous sommes une famille, même si ces otages ne font pas partie de notre famille de sang. Mais nous nous sentons comme dans une famille. Je me sens vraiment mal et je pense que le monde entier ne fait pas assez pour aider. Il est même silencieux", témoigne la jeune femme.
"Je ne sais pas ce que le gouvernement peut faire aujourd'hui, mais je sais ce qu'il devrait faire : tout faire pour ramener nos otages sains et saufs", assure au micro d'Europe 1 celui qui se présente comme un enseignant dans un kibboutz à la frontière de la bande de Gaza. "Si cela implique de relâcher tous les détenus du Hamas qui sont dans les prisons israéliennes, il doit le faire. Si cela implique un cessez-le-feu humanitaire, il doit aussi le faire", a-t-il conclu alors que plusieurs de ses élèves et collègues professeurs sont encore entre les mains du Hamas.
Des bougies vont être allumées mardi soir, sur l'esplanade qui surplombe le mur des Lamentations. 240 bougies pour 240 otages, un tapis de chandelles pour guider les familles de disparus vers la lumière.