Emmanuel Macron a promis de soutenir l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie. Toutes trois veulent accéder au statut de candidat immédiat à l'adhésion à l'Union européenne. Un geste "fort d'espoir et de clarté, rapide, et attendu", a assuré le président lors de son déplacement à Kiev. Même son de cloche pour les dirigeants allemand, italien et roumain, qui étaient aussi du voyage à Kiev jeudi.
Les Etats membres divisés au sujet de la candidature de l'Ukraine
La Commission européenne doit donner ses recommandations ce vendredi. Une chose est sûre : le débat s'annonce tendu au sein de l'UE. Les États membres sont en effet divisés. D'un côté, des pays proches géographiquement, comme la Pologne, poussent pour ouvrir sans attendre les portes de l'Europe. La France, l'Allemagne et l'Italie se sont elles aussi montrées favorables. D'autres pays se montrent plus réservés, comme les Pays-Bas et le Danemark. Car l'octroi de ce statut de candidat ne signifie pas l'adhésion. Il y a toute une procédure à suivre avant d'entrer dans l'Union européenne.
Un sommet européen les 23 et 24 juin
Les négociations peuvent durer quelques années pour respecter plusieurs conditions, respecter les valeurs démocratiques fondamentales, être économiquement viables dans le marché économique ou encore adopter la législation européenne. La recommandation de la Commission sera donc déterminante. Sur base de cet avis, les États membres devront décider à l'unanimité d'accorder ou non le statut de candidat à l'Ukraine lors du sommet européen à Bruxelles, les 23 et 24 juin.