La Nouvelle-Zélande a assuré mardi qu'elle aimerait bien expulser des espions russes dans le cadre des représailles coordonnées du camp occidental à l'empoisonnement d'un ex-espion russe au Royaume-Uni mais qu'elle n'en avait pas sous la main.
"Si nous en avions, nous les expulserions". "Nous avons mené des vérifications en Nouvelle-Zélande. Nous n'avons pas ici d'agents du renseignement russe non déclarés. Si nous en avions, nous les expulserions", a déclaré à la radio publique la Première ministre Jacinda Ardern. "Quand il y a toute une série d'intérêts internationaux (...) cela me surprend-il que la Nouvelle-Zélande ne soit pas en haut de leur liste ? La réponse est non", a-t-elle commenté. Les États-Unis et 16 pays de l'Union européenne, rejoints notamment par l'Ukraine, le Canada la Norvège et l'Australie, ont annoncé l'expulsion de plus d'une centaine de diplomates russes.
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Allié à toute épreuve de Londres. La Nouvelle-Zélande, ancienne colonie britannique et allié à toute épreuve de Londres, a offert son soutien de principe au Royaume-Uni, mais a reconnu qu'elle ne pouvait pas faire grand chose au vu de l'absence d'activité d'espionnage russe sur son territoire.
Des mesures en cours d'évaluation. Jacinda Ardern a ajouté que son gouvernement "continuerait d'évaluer les mesures qu'il pourrait prendre pour soutenir la communauté internationale après l'attaque de Salisbury". La Nouvelle-Zélande appartient au club très fermé des "Five Eyes", alliance rassemblant autour des États-Unis ses services de renseignement et ceux du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie.