KAMALA HARRIS 1:33
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Aviva Fried (correspondante aux Etats-Unis) / Crédits photo : Peter Zay / ANADOLU / Anadolu via AFP , modifié à
S'attaquer à la vie chère, c'est le cœur du programme économique présenté par Kamala Harris. La vice-présidente était en Caroline du Nord pour donner les grandes lignes des politiques économiques qu'elle compte mettre en place si elle est élue. Des effets d'annonce, pour un programme très social.

Aux Etats-Unis, l'élection présidentielle bat son plein avant le grand scrutin du 5 novembre. Kamala Harris, désignée candidate le camp démocrate il y a deux semaines, axe ses premiers jours de campagne sur l'économie. Son mantra : Une vie moins chère pour les Américains. La vice-présidente était en Caroline du Nord pour donner les grandes lignes des politiques économiques qu'elle compte mettre en place si elle est élue. Des effets d'annonce ?

"Donald Trump se bat pour les milliardaires"

Les Américains souffrent en effet de l'augmentation du coût de la vie et Kamala Harris leur a promis beaucoup de choses, à commencer par l'interdiction aux entreprises, notamment de la grande distribution, de gonfler les prix. "De nombreux géants de l'alimentation font les profits les plus élevés depuis vingt ans. Je sais que la plupart des entreprises créent des emplois et respectent les règles, mais certaines ne le font pas. Et ce n'est pas juste", a-t-il déclaré lors d'un meeting.

S'en prendre aux grosses corporations plaît toujours aux électeurs. Même si Kamala Harris a bien insisté, les prix ne seront pas fixés par le gouvernement. Autre promesse : une aide de 25.000 dollars pour une première accession à la propriété, un crédit d'impôt de 6.000 dollars pour les parents de nouveaux nés et des réductions d'impôts pour 100 millions d'Américains.

"Donald Trump se bat pour les milliardaires et les grands groupes. Je me battrais pour redonner de l'argent aux travailleurs et aux classes moyennes américaines", insiste Kamala Harris. Le programme peut paraître séduisant, mais manque tout de même sérieusement de détails sur la manière de procéder. Mais cet angle d'attaque qui frôle le populisme pourrait se révéler payant lors de l'élection