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Antoine Bienvault // Crédit photo : SAID KHATIB / AFP , modifié à
L'État hébreu a annoncé hier qu'une délégation allait se rendre prochainement au Qatar pour discuter avec des représentants du Hamas. Ces dernières semaines, Israël avait refusé de rejoindre la table des négociations. Mais cette fois-ci, le Hamas a revu ses conditions à la baisse. De quoi ouvrir une possibilité pour obtenir une nouvelle trêve ? 

Une nouvelle trêve est-elle possible à Gaza ? Le Hamas, qui réclamait un cessez-le-feu définitif à Gaza, propose désormais une trêve de six semaines seulement. En échange de cet arrêt temporaire des combats, le mouvement terroriste pourrait libérer 42 otages, dont les personnes les plus fragiles.

"Il y a eu des pressions sur le Hamas"

Une concession qui pourrait s'expliquer par les pressions reçues dernièrement par le Hamas : "Le Hamas était sur une posture maximaliste, mais c'était une impasse de toute façon. Et manifestement, il y a eu aussi des pressions sur le Hamas", estime David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Iris et spécialiste du Moyen-Orient. "Il y a des rumeurs qui laissent entendre que le Qatar aurait menacé de ne pas maintenir un bureau politique. Et puis, il y avait aussi des pressions du Hezbollah parce qu'il y avait aussi le risque que le Hezbollah soit entraîné dans une spirale qu'il ne souhaite pas". 

Mais attention, précise-t-il, rien n'est encore fait. Une délégation israélienne doit se rendre au Qatar prochainement pour négocier les détails de l'accord. Hier, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a cependant assuré que les pays médiateurs, dont font partie les États-Unis, travaillent d'arrache-pied pour conclure un accord.