La police allemande a donc réussi à mettre la main sur le principal suspect de l'attaque au couteau de Solingen en Allemagne, qui a fait trois morts, huit blessés et qui a été revendiqué par l'État islamique. La traque, elle, aura duré un peu plus de 24 h. L'homme soupçonné d'avoir poignardé plusieurs personnes lors d'un concert organisé pour le 650ᵉ anniversaire de la ville se serait rendu à la police dans la soirée de samedi.
L'homme a avoué
L'homme se serait présenté à une patrouille de police hier soir. Ses habits tachés de sang, il serait resté caché dans la cour d'un immeuble, lui qui était parvenu à prendre la fuite vendredi après son attaque, profitant de la panique et de l'obscurité. C'est le ministre régional de l'Intérieur qui a annoncé son arrestation, précisant que les enquêteurs disposaient de pièces à conviction. Pas d'autres détails pour le moment. On sait tout de même qu'un couteau maculé de sang a été retrouvé dans une poubelle plus tôt dans la journée.
Quant au profil du suspect, il s'agit d'un Syrien de 26 ans, arrivé en Allemagne en décembre 2022. Il n'était pas connu des services de sécurité pour être un islamiste radical. Une attaque revendiquée par l'État islamique dans un communiqué où l'organisation terroriste affirme que celui qu'elle présente comme l'un de ses soldats a agi pour venger les musulmans de Palestine.
Le principal suspect de l'attaque meurtrière au couteau de Solingen, dans l'ouest de l'Allemagne, s'est rendu aux autorités et a avoué, a déclaré la police locale dans un communiqué dimanche matin.
Le parquet allemand chargé de l'antiterrorisme saisi
Le parquet allemand chargé de l'antiterrorisme s'est saisi dimanche de l'enquête sur l'attaque au couteau meurtrière survenue vendredi soir dans la ville de Solingen, dans l'Ouest du pays, revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
"Le parquet fédéral s'est saisi" et a ouvert une enquête sur le chef d'accusation "de participation à une organisation terroriste" concernant le principal suspect, un Syrien âgé de 26 ans qui s'est rendu dimanche aux autorités, a indiqué à l'AFP une porte-parole du parquet fédéral de Karlsruhe (Sud-Ouest).