Attaque du Hamas : 10 Français morts, 18 disparus dont des enfants «probablement enlevés»

© MAHMUD HAMS / AFP
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avec AFP
Ce mercredi, le bilan des Français morts en Israël suite à l'attaque du Hamas s'est alourdi à dix personnes. Dix-huit autres, dont des enfants, sont toujours portés disparus, selon la Première ministre. Cette dernière a aussi confirmé la mise en place d'un vol spécial jeudi pour rapatrier des Français qui n'ont pas pu rentrer.

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé mercredi que le bilan venait "une nouvelle fois de s'alourdir" au Proche-Orient, où 10 Français sont morts et 18 sont portés disparus, dont "plusieurs enfants (...) probablement enlevés" par le Hamas. "Je veux avoir un mot particulier pour nos dix ressortissants décédés et les 18 dont nous sommes sans nouvelles" et "dont la situation est extrêmement préoccupante", a déclaré la cheffe du gouvernement lors de la séance de questions du gouvernement au Sénat. "Nous sommes en lien constant avec les familles", a-t-elle ajouté, en adressant "toutes (ses) pensées à la communauté française en Israël, qui vit dans l'angoisse".

"La diplomatie est à l'œuvre pour éviter l'escalade et l'embrasement"

La Première ministre a aussi confirmé la mise en place d'un vol spécial jeudi pour rapatrier des Français qui n'ont pas pu rentrer, indiquant que le gouvernement travaillait à "différentes options jusqu'à la reprise des vols réguliers". En ouverture de la séance, le Sénat a respecté une minute de silence en hommage aux victimes des attaques du Hamas en Israël, dont le peuple est "meurtri, traumatisé", mais "valeureux", selon le président de la chambre haute Gérard Larcher qui a dénoncé "des crimes contre l'humanité".

Questionnée à plusieurs reprises sur la réaction de la France, Elisabeth Borne a répété que "la diplomatie est à l'œuvre pour éviter l'escalade et l'embrasement" dans la région. La cheffe du gouvernement a prôné "une solution de paix durable" au Proche-Orient. "C'est le seul chemin pour la sécurité et la stabilité dans la région. C'est aussi un chemin pour l'apaisement dans nos démocraties". "Nous avons le devoir de faire vivre les valeurs de la République. Je me réjouis que devant cette Assemblée, cette conviction soit partagée par toutes et tous sans exception", s'est par ailleurs satisfaite la Première ministre.