Quatre jours après l'offensive massive lancée par le Hamas contre Israël, la trajectoire adoptée par l'état-major israélien n'a pas bougé d'une seule ligne ce mardi. Les chars d’assaut, les véhicules blindés et le matériel continuent d’affluer le long de la barrière de sécurité avec la bande de Gaza dans le sud du pays. À l’arrière, les filières logistiques de ravitaillement et du génie militaire sont toujours approvisionnés.
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Ne montrer aucun signe de fébrilité
Les bombardements aériens se poursuivent, et ils sont le prélude à une éventuelle intervention terrestre. Les autorités israéliennes ont d'ailleurs prévenu : Israël est entré en guerre et la guerre sera longue. C'est ici une manière de préparer l’opinion publique à des heures difficiles.
Quant au sujet des otages, il apparait peu dans les discours officiels du gouvernement. Les pertes seront lourdes, pénibles, reconnaissent toutefois des responsables militaires sous couvert d’anonymat, mais la stratégie, pour l’heure, est de ne montrer aucun signe de fébrilité. Et ce afin de parvenir à cet objectif affiché : détruire le Hamas, ses dirigeants et l’ensemble de son appareil militaire.