Des centaines de Gazaouis fuient vers le sud après un appel à l'évacuation d'Israël à tous les civils de Gaza. Une intervention terrestre serait en préparation en réponse à l'attaque terroriste du Hamas contre Israël il y a une semaine. "J'ai du mal à respirer quand je pense à eux, je ne sais pas comment ils survivront là-bas". Les enfants, les bébés, ses concitoyens otages hantent Yaëlle. L'une des rares à prendre l'air sur la plage de Tel-Aviv. 24 heures de pause pour la jeune réserviste qui portera l'uniforme dès demain.
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"Nous n'avons aucune option, mais personne ne veut cela"
"Le Hamas ne nous laisse aucun autre choix. Pour l'instant, nous n'avons vraiment aucune option. Mais personne, personne ne veut cela". Seule la force ramènera peut-être Ethan, selon Jocelyne. Son petit-fils français de 12 ans a été enlevé samedi dernier à moto. La vieille dame n'attend aucune pitié, aucune humanité de ses ravisseurs : "Le Hamas est un vrai cancer. Il faut couper ce qui est malade pour que ça ne se répande pas dans tout le corps".
Jocelyne a une pensée pour les Palestiniens : "Je suis de tout cœur avec ceux qui fuient la bande de Gaza. Eux aussi, ils sont des otages du Hamas". Terrorisée, elle suivra l'offensive entourée de sa fille rescapée d'un massacre et dans l'attente insupportable des nouvelles du jeune garçon.