Le bombardement de l'hôpital Ahli Arab à Gaza n'est pas sans conséquence. Attendu mercredi en Israël, le président américain Joe Biden va "reporter" son étape prévue ensuite en Jordanie suite aux événements de mardi soir, a indiqué la Maison-Blanche. Joe Biden s'est dit "indigné et profondément attristé par l'explosion", dans un communiqué.
Un risque pour le président américain
Ce voyage s'annonce périlleux pour le président américain qui va tenter de calmer le jeu au Proche-Orient. La première étape en Israël doit officiellement exprimer le soutien des États-Unis mais aussi essayer d'endiguer une escalade sur le terrain et dans la crise humanitaire. Joe Biden a été précédé par deux de ses ministres, celui de la Défense et le secrétaire d'État Anthony Blinken, qui, dans la nuit de lundi à mardi, a discuté pendant près de huit heures avec les dirigeants israéliens après avoir fait dix escales en cinq jours dans les pays voisins.
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Le fait que Joe Biden se mette en première ligne témoigne de la gravité de la situation. Cette mise en avant du président américain présente un double risque. Habituellement, une visite d'un président américain dans une zone de guerre ne s'annonce pas à l'avance. La préparation de celle-ci a mis les services secrets à rude épreuve. Joe Biden prend également un risque politique en mettant directement en jeu son influence et celle de son pays.