L'armée israélienne progresse "méthodiquement" dans la bande de Gaza, a affirmé le Premier ministre israélien qui exclut tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas, réclamé par les organisations humanitaires qui déplorent une situation catastrophique dans le territoire palestinien. Plus de 230 personnes sont retenues en otage à Gaza, selon les derniers chiffres israéliens. Si l'opération militaire terrestre d'Israël a permis de libérer une otage lundi, la mort de Shani Louk, une Germano-Israélienne enlevée le 7 octobre dernier, a été confirmée.
Des images qui avaient choqué le monde entier
Inconsciente, à l'arrière d'un pickup, le corps désarticulé et en partie dénudé, les images de Shani Louk, entourée de terroristes du Hamas exultants, ont fait le tour du monde. Des images choc symbolisant le calvaire des otages et la barbarie de leurs ravisseurs.
Quelques heures après leur diffusion sur les réseaux sociaux, la mère de cette jeune germano-israélienne, convaincue d'avoir reconnu sa fille grâce à ses tatouages, a appelé à l'aide les autorités des deux pays dans un émouvant message. La famille savait que Shani Louk était grièvement blessée, mais elle espérait qu'elle sortirait de cet enfer en vie. Le Hamas avait même affirmé qu'elle était soignée dans un hôpital de Gaza.
Les circonstances exactes de sa mort encore floues
Les circonstances exactes de sa mort restent encore floues. Confirmant l'information au quotidien allemand Bild, le président israélien Isaac Herzog évoque un assassinat barbare. "Ils ont trouvé son crâne. Ce qui signifie que ces animaux barbares et sadiques lui ont coupé la tête", a-t-il déclaré. Le chancelier allemand Olaf Scholz a, lui aussi, réagi, déclarant que les circonstances du décès de la Germano-Israélienne de 23 ans montraient toute la brutalité du Hamas.