La Grande-Bretagne a été une nouvelle fois frappée par le terrorisme, samedi soir. Trois assaillants à bord d'une camionnette blanche ont foncé sur la foule au niveau du London Bridge, à Londres. Ils sont ensuite sortis de leur véhicule et ont attaqué des passants au couteau. Le dernier bilan fait état de sept morts et une cinquantaine de blessés. Parmi les blessés se trouvent quatre Français, dont l'un dans un état grave, a annoncé Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, dimanche matin sur Europe 1.
"Ce ne sont pas des guerriers." "Je suis consterné et horrifié", a confié Jean-Luc Mélenchon, invité du Grand Rendez-vous d’Europe1/C-News/Les Echos dimanche matin. Selon lui, il faut adopter "une attitude qui répond à l'ampleur de la provocation et de l'agression" : "Nous devons d'abord dire que ce sont des assassins odieux et lâches parce qu'ils s'attaquent par surprise à des gens sans défense et qu'il n'y a aucune gloire à poignarder des gens à la sauvette comme ils le font." "Ce ne sont pas des guerriers, ils ne mènent aucun combat. Ce sont juste des assassins", a-t-il ajouté.
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"L'ennemi attend qu'on s'effraie." "L'impact d'un attentat de cette nature va bien au-delà des malheureux qui en sont les victimes. Ce sont des centaines de personnes qui prennent peur et qui sont très commotionnées. A cet instant, nous devons avoir une pensée pour eux et leur dire que notre devoir est de surmonter cette situation parce que ce qu'attend l'ennemi, c'est toujours qu'on s'effraie, qu'on se terrorise et qu'on se débande. Notre devoir est de résister à tous ces sentiments", a conclu Jean-Luc Mélenchon.