Un tribunal turc a ordonné samedi la remise en liberté conditionnelle de sept accusés dans le procès de l'attentat contre une discothèque d'Istanbul dans la nuit du Nouvel An, maintenant toutefois en détention son auteur présumé.
44 personnes encore en prison. Au total, 57 personnes sont jugées dans le cadre de ce procès hors du commun qui s'est ouvert lundi à Silivri, près d'Istanbul, près d'un an après cette attaque contre la boîte de nuit Reina qui a fait 39 morts et a été revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI). Le tribunal a ordonné, tôt samedi, la remise en liberté sous contrôle judiciaire de sept des 51 accusés qui comparaissaient incarcérés, et le maintien en détention provisoire des 44 restants, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu.
Procès ajourné au 26 mars. Parmi ceux qui restent derrière les barreaux figure l'auteur présumé de l'attaque contre la discothèque, Abdulkadir Masharipov, un Ouzbek qui a été arrêté une quinzaine de jours après l'attentat et a avoué en être l'auteur. Le procès a été ajourné au 26 mars, a indiqué Anadolu, ajoutant qu'il se poursuivrait au tribunal de Silivri. Le procureur général d'Istanbul a requis 40 fois la prison à vie contre Masharipov, âgé de 34 ans au moment de l'attaque. Il est accusé notamment d'"homicides volontaires" et de "tentative de renversement de l'ordre constitutionnel".