Attentat en Nouvelle-Zélande : l'idéologie de la suprématie blanche n'est pas une menace répandue, dit Trump
Dans son manifeste publié sur internet, l’extrémiste de droite auteur de l'attentat contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande, mentionne le président américain, qu'il voit comme "le symbole de l'identité blanche renouvelée".
Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l'idéologie de la suprématie blanche n'était pas une menace répandue, s'exprimant après l'attaque d'un extrémiste de droite contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande qui a fait au moins 49 morts.
"Un petit groupe de personnes". Interrogé dans le Bureau ovale pour savoir s'il constatait une recrudescence de cette idéologie, le milliardaire républicain a répondu : "Pas vraiment. Je pense qu'il s'agit d'un petit groupe de personnes".
NEW: Asked if he sees white nationalism as a rising global threat, Pres. Trump tells @TerryMoran, "I don't, really. I think it's a small group of people that have very, very serious problems." https://t.co/NkJuIoh4fP pic.twitter.com/W4gbmhkIEb
— ABC News (@ABC) 15 mars 2019
L'auteur de ces deux attaques sanglantes perpétrées à Christchurch vendredi a été identifié comme étant un extrémiste de droite australien âgé de 28 ans. Il a diffusé une vidéo de son acte en direct sur Facebook et a publié lui-même sur les réseaux sociaux un manifeste de revendication. Ce long texte est titré "Le grand remplacement", du nom d'une théorie popularisée par l'écrivain français Renaud Camus . Il s'agit de dénoncer un prétendu remplacement à terme des populations blanches européennes par des immigrés de couleur et majoritairement musulmans.
Trump s'est entretenu avec la Première ministre néo-zélandaise. Le tireur y affirme notamment que Donald Trump, partisan d'une politique d'immigration très stricte, est le "symbole de l'identité blanche renouvelée et d'un but commun". Le président américain a indiqué vendredi après-midi qu'il n'avait "pas vu" ce manifeste. Il avait fait savoir un peu plus tôt qu'il s'était entretenu par téléphone avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern pour lui exprimer sa "solidarité" après la tuerie.
"Je viens de parler avec (...) la Première ministre néo-zélandaise concernant les événements horribles de ces dernières 24 heures. Je lui ai fait part de notre solidarité avec la Nouvelle-Zélande et lui ai indiqué que les Etats-Unis étaient prêts à fournir toute l'aide nécessaire", a tweeté le président. "Nous vous aimons, Nouvelle-Zélande!", a-t-il ajouté.