Le rendez-vous a été fixé à quelques kilomètres seulement de la bande de Gaza, dans cette zone militaire entièrement verrouillée. La salle commune du kibboutz n'est plus qu'un amas de tôles et de briques carbonisées. Le Hamas y aurait mis le feu alors que les habitants étaient retranchés à l'intérieur, affirme un lieutenant colonel. "Ils ont amené de l'essence pour incendier les maisons et les voitures. Ils sont aussi venus avec un important arsenal, AK47, explosifs, lance-roquettes et des missiles antichars", détaille-t-il au micro d'Europe 1.
Dans chaque maison, l'histoire est tragique
Partout sur les murs, les impacts de balles témoignent de la violence de l'attaque. Dans chaque maison, l'histoire est tragique : une large traînée de sang s'arrête au milieu d'une cuisine où une photo polaroïd d'un couple heureux et souriants s'étale en plein milieu d'un sol.
Le temps semble s'être figé. Dans la cour d'une école éventrée, seuls quelques jouets pour enfants sont toujours intacts. Il ne reste ici plus que des militaires. Une dizaine de chars sont alignés à la sortie du village, prêts à toute intervention dans la bande de Gaza.