Depuis mercredi, au moins cinq attaques au drone et à la roquette ont ciblé trois bases irakiennes où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antijihadistes. L'une d'entre elles a fait des "blessés légers", selon l'armée américaine.
"Les attaques qui visent les bases irakiennes où sont accueillis des conseillers de la coalition internationale en Irak sont inacceptables", a déclaré Yahya Rassoul, porte-parole du Premier ministre irakien pour les affaires militaires, dans un communiqué.
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"Résistance islamique en Irak"
Le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani, "a ordonné aux services de sécurité" de "retrouver les éléments qui ont perpétré ces attaques", a-t-il ajouté. La plupart des attaques ont été revendiquées par un groupe baptisé "Résistance islamique en Irak" sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l'Iran, ennemi juré d'Israël, pays qui a été la cible d'une attaque meurtrière d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste Hamas.
Sans se référer directement aux attaques contre les bases irakiennes, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont ordonné vendredi l'évacuation du personnel non-essentiel de leur ambassade à Bagdad et de leur consulat à Erbil, au Kurdistan d'Irak.
Le gouvernement irakien est soutenu par des partis pro-iraniens et a condamné à plusieurs reprises les frappes israéliennes contre la bande de Gaza menées en riposte à l'attaque du 7 octobre. Mais Bagdad doit aussi préserver ses relations avec les Etats-Unis, dont 2.500 soldats sont déployés en Irak pour, notamment, conseiller et former l'armée irakienne.
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Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités. Dans la bande de Gaza, plus de 4.600 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1.900 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens.