Le roi des Belges Philippe et la reine Mathilde, des victimes et des représentants des services de secours ont observé mercredi une minute de silence à l'aéroport de Bruxelles, exactement un an après les deux explosions qui avaient ravagé le hall des départs, faisant 16 morts.
Les pires attentats de l'histoire de la Belgique. Cette minute de silence, en présence des principales autorités du royaume, marque le début d'une journée de commémorations en hommage aux victimes des pires attentats de l'histoire du royaume, revendiqués par le groupe État islamique (EI), qui ont fait, le 22 mars 2016, 32 morts et plus de 320 victimes.
Une courte cérémonie sur fond musical. C'est à 07h58, le 22 mars 2016, qu'Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, djihadistes affiliés à EI, avaient déclenché leur charge de TATP dans le hall des départs, tuant 16 personnes. Avant que le silence ne fige les participants, la courte cérémonie, sous un froid soleil printanier, avait été ponctuée par une ballade rock, interprétée par Eddy Van Calster, le mari d'une employée de l'aéroport, Fabienne, 51 ans, tuée lors de l'attentat.
Une responsable de l'aéroport a solennellement égrené les noms des 16 personnes, de sept nationalités, qui ont perdu la vie ce jour-là à l'aéroport, au son grave d'un violoncelle : Alexander, Sacha, Justine, Adelma, Rosario, Jennifer, Evita... Le roi Philippe, en habits civils noirs, a déposé une couronne de fleurs "au nom de la nation toute entière" au pied d'un monument érigé devant l'entrée du hall des départs où s'étaient produites les deux explosions. La cérémonie a duré au total à peine une demi-heure.
Des commémorations aussi au métro Maelbeek. Les commémorations devaient se poursuivre à la station de métro Maelbeek, où s'était produite la seconde attaque suicide, qui avait également fait 16 morts. Puis le couple royal inaugurera une sculpture monumentale à deux pas du siège de la Commission européenne.