Les coûts de l'organisation par la France du G7 seront "inférieurs à ce que l'on rencontre habituellement dans les sommets internationaux", a promis mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
Le parlement a voté une enveloppe de 36,4 millions d'euros, "un chiffre très largement inférieur aux chiffres qu'on a pu connaître pour les sommets précédents que ce soit au Canada ou en Italie", a-t-elle annoncé à l'issue du conseil des ministres de rentrée.
13.200 policiers et gendarmes mobilisés
Le sommet du G7 se tiendra de samedi à lundi à Biarritz, ville balnéaire des Pyrénées-Atlantiques. Un total de 13.200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires, ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet, du contre-sommet ainsi que des manifestations prévues.
Dans un "souci de préservation des deniers publics", le gouvernement a "fait le choix de (s’) appuyer sur des structures existantes" afin de limiter le nombre de constructions à réaliser, ainsi que sur des marchés publics cadres "déjà existants dans la sphère gouvernementale" pour "aller vite", a détaillé Sibeth Ndiaye.
Un "souci de gestion éco-responsable"
Le gouvernement a également "fait appel au mécénat d'un certain nombre de grandes entreprises", a encore précisé la porte-parole, qui a invité la presse à aller consulter la liste auprès du secrétariat général du G7.
Sibeth Ndiaye a souligné le "souci de gestion éco-responsable" du G7 avec notamment l'implication des commerces de bouche "au coeur de la fourniture des repas" des participants de ce sommet international.