"Nous allons changer ensemble le destin du Brésil", a déclaré dimanche soir le président élu de la République du Brésil, Jair Bolsonaro, dans son premier discours, sur Facebook, après l'annonce de sa victoire au deuxième tour de la présidentielle.
Un ton martial. "Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche", a ajouté, sur un ton martial, le président élu d'extrême droite, qui l'a emporté sur son adversaire de gauche Fernando Haddad.
"Un serment devant Dieu". Et de promettre aux Brésiliens que son gouvernement "défendra la Constitution, la démocratie, la liberté". "Ceci n'est ni la promesse d'un parti, ni la parole vaine d'un homme, mais c'est un serment devant Dieu", a dit ce nostalgique de la dictature militaire (1964-85).