Cessez-le-feu : le Hamas «ne souhaite pas reprendre la guerre» contre Israël

Ce samedi, Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que l'organisation terroriste "ne souhaite pas reprendre la guerre" qui l'oppose à Israël dans la bande de Gaza depuis octobre 2023
Le Hamas "ne souhaite pas reprendre la guerre" qui l'oppose à Israël dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, a déclaré samedi à l'AFP l'un de ses responsables, Bassem Naïm, alors que les négociations sur la deuxième phase de la trêve, censées débuter lundi, ne semblent pas avoir commencé.
"Reprendre la guerre n'est absolument pas notre souhait ni notre décision", a affirmé ce membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien lors d'un entretien à l'AFP, tout en avertissant que le cessez-le-feu en cours était "en danger".
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas "en danger" et pourrait "s'effondrer, selon l'organisation terroriste
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas "est en danger" et "pourrait s'effondrer", a affirmé samedi à l'AFP Bassem Naïm, alors que les négociations sur la deuxième phase de la trêve, censées débuter lundi, ne semblent pas avoir commencé.
Accusant Israël de "procrastination" dans l'application de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, d'une durée de six semaines et entré en vigueur le 19 janvier, Naïm a averti que cette situation mettait l'accord "en danger et pourrait entraîner son effondrement". Aucun détail n'a été communiqué sur l'avancement des discussions concernant la deuxième phase, qui vise à obtenir la libération de tous les otages et à sceller la fin définitive de la guerre.
Naïm a affirmé que le Hamas était "toujours prêt" à rejoindre la table des négociations au Qatar concernant la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, qui vise à obtenir la libération de tous les otages retenus à Gaza et à sceller la fin définitive de la guerre.
Le Hamas dénonce "le meurtre à petit feu" des Palestiniens détenus par Israël
Le Hamas a dénoncé samedi ce qu'il a qualifié de "meurtre à petit feu" des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes après l'hospitalisation de sept prisonniers fraîchement libérés en échange de trois otages israéliens qui étaient retenus à Gaza.
Ces hospitalisations, dont celle de Jamal al-Tawil, un chef politique du Hamas en Cisjordanie, reflètent "les agressions et les mauvais traitements systématiques des autorités pénitentiaires israéliennes contre nos prisonniers, avec un mépris pour leur âge ou les problèmes de santé auxquels ils font face", écrit le Hamas, dénonçant une "politique [de] meurtre à petit feu à l'intérieur des prisons".