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Sandrine Prioul // Crédit photo : Nuno Cruz / NurPhoto / NurPhoto via AFP
C’est le rendez-vous festif des jeunes catholiques. La grand-messe réunit tous les quatre ans la ferveur religieuse autour des chrétiens du monde entier et du pape. Cette année, les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) se tiennent à Lisbonne, au Portugal. Les premières depuis la pandémie de la Covid.

Près de 40.000 Français vont se déplacer et sûrement plus d’un million de fidèles pour ce pèlerinage géant dès mardi jusqu'au 4 août. Mais déjà, la capitale portugaise a vu arriver ses premiers jeunes. Nicolas Guillou, prêtre à Rennes, un grand habitué des JMJ, veut que les jeunes en profitent pour s’amuser et s'ouvre la religion. Il est arrivé à Lisbonne dans le week-end.

"L'Église, elle, accueille tout le monde"

"Je crois même qu'ils vont faire tous la fête entre deux messes", s'amuse le prêtre rennais. Nicolas Guillou sait que certains jeunes ne vont pas assurer certaines messes. "Mais c'est ça l'église", relativise-t-il. Il ne veut plus que les personnes aient comme image des catholiques, de personnes au garde à vous et tirées à quatre épingles.

"L'Église, elle, accueille tout le monde. Elle a des convictions et elle a le droit de les avoir", ajoute-t-il. Selon le prêtre, elle participe à la solidarité avec les migrants, à l'accueil des plus pauvres, avec des organisations humanitaires. "On ne peut pas nous reprocher ça. Elle a des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes qui avancent avec ses convictions. Pourquoi ? Parce qu'ils ont la foi", ponctue-t-il au micro d'Europe 1.