Le chef du gouvernement wallon, Paul Magnette, a rejeté dimanche tout ultimatum lancé par l'UE à la Belgique pour qu'elle garantisse sa signature du Traité de libre-échange avec le Canada, CETA. "L'établissement d'un éventuel ultimatum n'est pas compatible avec l'exercice de ce droit démocratique", a affirmé Paul Magnette, dont l'opposition au CETA empêche son adoption par l'Union européenne. Affirmant "ne pas être au courant" d'un ultimatum lancé par l'UE à la Belgique, il a déclaré avoir toujours refusé de s'inscrire dans un "calendrier contraignant", rapporte l'agence de presse Belga.
Un traité bloqué par la Wallonie. L'UE a donné dimanche à la Belgique jusqu'à lundi soir pour dire si oui ou non elle peut signer le traité de libre-échange avec le Canada (CETA), bloqué par la Wallonie, faute de quoi le sommet de signature prévu jeudi à Bruxelles sera annulé. La Belgique est le seul des 28 pays de l'UE qui se trouve dans l'impossibilité de signer le CETA, accord concernant plus de 500 millions d'Européens, en raison du non de la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique de 3,6 millions d'habitants.