C'était une infrastructure particulièrement symbolique. Le pont de Crimée, construit à grand frais par Vladimir Poutine et qui relie la péninsule annexée à la Russie, a été pris pour cible ce samedi. Les autorités russes soupçonnent qu'un camion piégé serait à l'origine de l'attaque. Résultat le principal axe routier qui relie la péninsule annexée à la Russie est endommagé. Un nouveau coup dur pour Moscou qui prend cette explosion très au sérieux. Une enquête criminelle est déjà ouverte.
Mais du côté ukrainien, le président Volodymyr Zemlinsky n'a pas fait de déclaration officielle. Il s'est contenté d'ironiser en évoquant la météo en Crimée. "Cette journée était une magnifique journée. Il y avait du soleil quasiment partout dans le pays. Malheureusement, c'était nuageux en Crimée, même s'il faisait chaud", a-t-il ironisé sur les réseaux sociaux.
Kiev dément être à l'origine de l'attaque
Et d'ajouter : "Mais quels que soient les nuages, les Ukrainiens savent ce qu'il faut faire. Ils savent que notre avenir est ensoleillé. C'est un avenir sans envahisseurs sur tout notre territoire, en particulier en Crimée."
Mais malgré cette touche d'humour, le gouvernement ukrainien dément être à l'origine de l'explosion et privilégie plutôt une piste russe. Kiev n'hésite pas ainsi à privilégier le scénario d'une lutte interne entre le FSB, les services secrets russes et l'armée, dans le cadre de l'explosion du pont de Crimée.