Chine : la pollution de l'air en hausse en 2023 pour la première fois en dix ans

Chine - pollution de l'air
L'année 2023 a été marquée par la levée des restrictions drastiques mises en place par la Chine après l'irruption de la pandémie de Covid (illustration). © KEVIN FRAYER / GETTY IMAGES ASIAPAC / GETTY IMAGES VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : KEVIN FRAYER / GETTY IMAGES ASIAPAC / GETTY IMAGES VIA AFP
Selon une étude publiée ce vendredi, la qualité de l'air en Chine s'est dégradée cette année pour la première fois depuis que le pays a lancé sa campagne de "guerre à la pollution" en 2013. Cette hausse s'explique par une "augmentation générale des émissions d'origine humaine", couplée à des "conditions météorologiques défavorables".

La qualité de l'air en Chine s'est dégradée cette année pour la première fois depuis que le pays a lancé sa campagne de "guerre à la pollution" en 2013, selon une étude publiée vendredi. "2023 marque la première année où le niveau moyen national de (particules fines) PM2,5 en Chine augmente d'une année sur l'autre" depuis cette date, relève cette étude de l'institut indépendant Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA).

Une campagne peu efficace

Cette hausse s'explique par une "augmentation générale des émissions d'origine humaine", couplée à des "conditions météorologiques défavorables", souligne cet organisme basé en Finlande. L'année 2023 a été marquée par la levée des restrictions drastiques mises en place par la Chine après l'irruption de la pandémie de Covid 2019, qui avait engendré un fort ralentissement de l'activité. Le pays a lancé en 2013 une campagne de "guerre à la pollution", fermant des dizaines de centrales à charbon et déplaçant des unités d'industrie lourde, afin de lutter contre le smog qui étouffait la plupart de ses grandes agglomérations notamment en hiver.

Cette campagne s'était jusqu'à présent traduite par une baisse continue des PM2,5 relevées dans l'air, sans toutefois toujours permettre de satisfaire aux normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon l'OMS, une exposition prolongée à des taux excessifs de PM2,5 peut déclencher des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, le cancer du poumon et des maladies respiratoires.