Depuis lundi, les leaders du monde entier sont réunis à Glasgow pour la COP26. L'objectif est de relancer la lutte contre le réchauffement climatique, six ans après la COP21 de Paris. Ce mardi, un accord doit être finalisé. Plus de 100 pays s'engagent à stopper la déforestation et à restaurer les forêts d'ici 2030. Parmi les signataires figurent la France, l'Allemagne, les Etats-Unis mais aussi la Russie et le Brésil. A eux tous, ils abritent 85% des forêts mondiales. Par ailleurs, 30 institutions financières, comme Aviva et Axa, s'engagent à ne plus investir dans des activités liés à la déforestation.
Le coup de pression d'Emmanuel Macron
L'accord a été trouvé après un coup de pression effectué par Emmanuel Macron lundi. Le locataire de l'Elysée, qui souhaite retrouver un leadership dans la lutte pour le climat, a appelé ses homologues à prendre leurs responsabilités, notamment ceux à la tête des pays qui polluent le plus. "La clef pour les quinze prochains jours est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes, réhaussent leur ambition dans les quinze jours qui viennent. C'est le seul moyen de recrédibiliser notre stratégie et d'avoir des stratégies d'ici 2030 qui permettent de rendre crédibles les 1,5°C [d'augmentation de la température, NDLR]".
L'absence de la Chine, le plus gros pollueur de la planète, dans cette conférence internationale pour le climat, menace cependant les objectifs que se sont fixés les pays les plus investis dans la cause climatique.