L'Afghanistan assistera à la COP29, qui s'ouvre lundi en Azerbaïdjan, marquant une première depuis le retour au pouvoir du gouvernement taliban en 2021. Bien que non reconnu par aucun État, ce gouvernement souhaite participer aux discussions internationales sur le climat.
Une délégation afghane présente malgré les obstacles diplomatiques
"Une délégation du gouvernement afghan sera à Bakou," a déclaré Abdul Qahar Balkhi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Cependant, le statut de cette délégation reste incertain et pourrait se limiter à celui d'"observateur".
Il s'agit du sixième pays le plus vulnérable au changement climatique, l'Afghanistan est régulièrement frappé par des crues subites, des sécheresses et autres désastres naturels. En mai, plus de 350 Afghans ont perdu la vie dans des inondations.
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Plaidoyer pour une coopération internationale sur le climat
La NEPA, l'agence afghane pour l'environnement, exhorte la communauté internationale à maintenir les coopérations environnementales. "Le changement climatique est un sujet humanitaire," a rappelé Zainulabedine Abid, numéro deux de la NEPA.
L'Afghanistan avait signé l'Accord de Paris en 2015, engageant le pays à limiter le réchauffement à 1,5°C et à présenter des "Contributions déterminées au niveau national" tous les cinq ans, un travail que la NEPA a repris malgré les changements de gouvernement.
Bien que l’Afghanistan espérait participer à la COP28 l’an dernier, des difficultés d'obtention de visas et l'absence d'invitation avaient empêché la présence d'une délégation.
En 2019, l’Afghanistan représentait seulement 0,08 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, pourtant il demeure l’un des pays les plus affectés par le changement climatique, souligne Rouhollah Amin de la NEPA.