Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a affirmé lors d'un déplacement que le récent dynamitage de routes et voies ferrées reliant son pays à la Corée du Sud marquait "la fin de la relation néfaste" avec Séoul, a rapporté un média d'État vendredi. La Corée du Nord a fait exploser mardi des routes et voies ferrées reliant les deux pays, brièvement rouvertes lors de rares périodes de détente depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Cette opération, selon Kim Jong Un, "signifie non seulement (une) fermeture physique" des voies d'accès "mais aussi la fin de la relation néfaste avec Séoul", a rapporté l'agence officielle KCNA.
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La Corée du Sud désormais désignée comme un "État hostile"
Le numéro un nord-coréen effectuait jeudi une visite au quartier général du 2e corps de l'armée pour y passer en revue des plans en matière de défense, d'après la même source. À cette occasion, Kim Jong Un "a souligné que notre armée doit garder en tête" que la Corée du Sud "est un pays étranger et un pays manifestement hostile", selon KCNA.
Jeudi, Pyongyang a annoncé que sa constitution désignait désormais son voisin du Sud comme un "État hostile", confirmant pour la première fois un changement promis en janvier par son dirigeant. En janvier 2024, Kim Jong Un avait qualifié le Sud de "principal ennemi" de son pays et aussi ordonné la dissolution de toutes les institutions chargées des relations avec Séoul et des projets de réunification de la Corée.