Pourquoi des milliers d'internautes réclament-ils sur les réseaux sociaux le départ du Premier ministre marocain ? Le Royaume n'échappe pas à l'inflation qui sévit partout dans le monde et devrait connaître une inflation à 5,3% sur l'ensemble de l'année. Résultat, le prix du carburant monte à 16 dirhams, soit 1,50 euros le litre, dans un pays où le salaire moyen est de 270 euros par mois.
Une colère expliquée par le second métier du Premier ministre
L'inflation actuelle devient insurmontable pour la majorité des Marocains. Depuis plusieurs semaines le hashtag "#Dégage_Akhannouch" se propage : plus de 600.000 comptes l'ont partagé rien que sur le réseau social Facebook. Une colère expliquée par le second métier du Premier ministre puisqu'il est l'actionnaire principal d'Afriquia, le leader du marché marocain des hydrocarbures avec Total et Shell.
Accusé d'augmenter les prix pour s'enrichir
Aziz Akhannouch est donc accusé d'augmenter les prix à la pompe pour s'enrichir. Pour l'instant cette campagne virtuelle n'a conduit à aucune manifestation mais a déclenché une véritable polémique. L'agence de presse officielle du Maroc a dénoncé "une campagne tendancieuse" mais aucun mot de la part d'Aziz Akhannouch.
Le gouvernement avait annoncé une aide mensuelle aux plus démunis, ce qui n'a finalement jamais été fait, dans un pays où près de 500.000 personnes vivent avec moins de deux dollars par jour.