Des militants écologistes du mouvement Just Stop Oil ont jeté vendredi de la soupe à la tomate sur le chef-d'œuvre de Van Gogh les Tournesols, exposé à la National Gallery de Londres, n'endommageant que légèrement le cadre, selon le musée. Selon des images de presse et publiées par le mouvement, qui demande l'arrêt immédiat de tout nouveau projet pétrolier ou gazier, deux militantes ont jeté le contenu de deux boîtes de conserve de soupe sur l'œuvre, dont le prix est estimé à plus de 84 millions de dollars.
️ FLASH | Des militants écologistes ont jeté de la soupe sur « Les Tournesols » de Van Gogh, dont le prix est estimé à plus de 84 millions de dollars.
— Cerfia (@CerfiaFR) October 14, 2022
Ils ont déclaré "Qu’est-ce qui a le plus de valeur, l’art ou la vie ?".
(CF) #Ecologie#VanGoghpic.twitter.com/BMixHqRfVm
La police s'est rendue "rapidement sur place à la National Gallery ce matin après que deux manifestantes eurent jeté une substance sur un tableau et se sont ensuite collées à un mur", a indiqué Scoltland Yard dans un communiqué. Elles ont été arrêtées notamment pour "dégradations".
Le cadre souffre de "dégâts mineurs"
Le musée a indiqué dans un communiqué que deux personnes ont "semblé se coller au mur adjacent aux Tournesols de Van Gogh (1888)" et ont également "jeté une substance rouge - qui semble être de la soupe à la tomate - sur le tableau". Le cadre souffre de "dégâts mineurs" mais le tableau est "intact", a assuré la National Gallery.
Cette nouvelle action du groupe, qui avait déjà ciblé dans le passé des œuvres d'art, intervient dans le cadre d'un mois d'actions où ils ont aussi bloqué des routes à plusieurs reprises.
"La crise du coût de la vie vient des énergies fossiles - la vie quotidienne est devenue inabordable pour des millions de familles qui ont froid et faim - elles n'ont même pas les moyens de s'acheter une boîte de soupe", a déclaré Phoebe Plummer, militante de 21 ans citée dans un communiqué du mouvement. "Dans le même temps", "des gens meurent" à cause des "incendies et des sécheresses causés par le dérèglement climatique", a-t-elle fait valoir. "On ne peut pas se permettre de nouveaux projets pétroliers et gaziers", ils vont "tout emporter".