Psychologue clinicienne de profession, Mary Trump possède en la personne de son oncle Donald un sujet d’étude tout trouvé. Et son diagnostic est sans appel : le futur ex-président des Etats-Unis, vaincu début novembre dans les urnes mais qui refuse toujours d’admettre sa défaite, est bel et bien en proie à des troubles mentaux. "C'est pour ça que je pense depuis longtemps qu'il n'est non seulement pas fait pour ce métier, mais qu'il est aussi dangereux pour notre pays", tranche-t-elle mardi matin sur Europe 1, dont elle était l’invitée exceptionnelle de la matinale.
Et ça ne vas pas s’arranger, pronostique l'autrice du livre-événement Trop et jamais assez, aux éditions Albin Michel. "Plus ça avance, plus on va voir son état se détériorer", prévient Mary Trump, autrice de Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux du monde. "Il faut se rappeler - et je ne dis pas ça pour créer de l'empathie autour de lui - qu'il est sous un stress qu'il n'a jamais connu avant. Il est dans une situation qu'il n'a jamais vécue : pour la première fois de sa vie, il doit se confronter à une défaite contre laquelle il ne peut rien faire, rien tenter. Et honnêtement, ça l'effraie beaucoup", analyse la psychologue.
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"Je tiens mes grands-parents pour directement responsables de son état"
Une chose est sûre : Mary Trump ne voit pas son oncle, âgé de 74 ans, se représenter en 2024, comme certaines rumeurs le disent. "J'ai entendu des gens dire - et lui-même l'a dit d'ailleurs je crois - qu'il comptait peut-être se présenter à nouveau à la présidence en 2024. Mais en plus d'autres problèmes, il a des troubles psychologiques qui n'ont jamais été traités et qui vont s'aggraver au fil du temps", explique-t-elle.
Enfin, déformation professionnelle sans doute, Mary Trump se plonge dans l’enfance de son oncle pour explique ses troubles. "Je tiens mes grands-parents pour directement responsables de son état", lâche-t-elle. "Ce n'est pas de la faute de mes oncles et tantes, qui ont grandi dans le même foyer névrotique et cruel que Donald. Je pense qu'ils auraient pu faire plus une fois adultes, pour alerter les Américains sur leur frère. Mais ils ont préféré se taire", conclut-elle amèrement.