Alors que l'élection présidentielle a lieu dans un peu plus d'un an aux États-Unis, l'ancien président américain et candidat pour 2024, Donald Trump, est une nouvelle fois confronté à la justice. Le 4 mars prochain, l'ancien chef d'État devra se rendre au tribunal Fédéral de Washington pour avoir tenté d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020. Et comme à son habitude, c'est sur ses réseaux sociaux que réagit le principal intéressé, avec des messages particulièrement furibonds.
Il accuse notamment la juge Tanya Chutkan d'ingérence électorale, affirmant qu'elle "le déteste et qu'elle est partiale". Quant au procureur spécial Jack Smith, il est qualifié de détraqué à la tête d'une équipe de voyous. C'est donc une réaction standard pour un Donald Trump poussé dans ses retranchements. Car il a beau vouloir faire appel de la décision de la juge, cela n'est légalement pas possible et il est obligé de se plier au calendrier fixé par la magistrate.
Trois autres jugements sur son calendrier
La date tombe d'ailleurs très mal, puisqu'il s'agit de la veille du Super Tuesday, ce mardi d'élection où quinze des États américains choisissent le candidat Républicain à la présidentielle. Mais pour la juge Tanya Chutkan, nommée par Barack Obama en 2013, l'ancien président "est un justiciable comme les autres et ne doit bénéficier d'aucun traitement de faveur".
Cela sera ainsi un printemps très compliqué pour Donald Trump. Son procès pour des paiements frauduleux dans l'État de New York est censé commencer fin mars également. En plus de cela, la procureure de Géorgie voulait aussi le juger en mars pour ses pressions électorales dans l'État. Il faudra alors sans doute trouver une autre date, mais pas fin mai, car à ce moment-là, il doit être jugé en Floride dans une autre affaire fédérale, celle de la possession de documents top secrets. Et tout cela alors que Donald Trump devra être en train de sillonner le pays pour faire campagne.